Vous trouverez sur cette page l’histoire de notre élevage ainsi que nos valeurs et engagements.
Notre Histoire
Les premiers chevaux sont arrivés au Theil à l’automne 1975. Chaque année, mon père, Gustave Rivière, complétait l’effectif par l’achat de 3 à 4 foals aux foires de Lessay et de Gavray. A l’âge de 3 ans les jeunes chevaux étaient débourrés et participaient aux concours de modèles et allures où quelques-uns trouvaient alors un acquéreur.
Les années 80 ont été marquées par un développement important de la demande de chevaux se traduisant par une augmentation du prix des foals, alors nous avons acquis quelques poulinières gestantes et conservé des pouliches à l’élevage. Dès les premières naissances, quelques produits ont réalisé des performances sportives : Pari d’Or en dressage avec Hubert Perring, Rossignol du Theil avec Thierry Rozier puis Francis Mas, Rêve du Theil, en CSO, puis Venu du Theil étalon en Belgique (BWP) puis Allemagne, ou encore Sire du Theil et Almé du Theil étalons en France.
Parallèlement, quelques 3 ans étaient recrutés à la Garde Républicaine et à l’Ecole Nationale d’Equitation.
Aujourd’hui, sur 25 hectares d’herbages, nous associons l’élevage des chevaux de sport à celui de bovins de race limousine. Nos 8 poulinières sont issues de 3 souches différentes, celles de :
- Réelle Star (1983-2008) par Starter,
- Ocarina des Forêts par Uriel.
Notre stratégie de sélection repose sur l’utilisation des meilleurs étalons européens connus sur leur descendance ou performeurs : Quidam de Revel (SF), Papillon Rouge (SF), C-Indoctro (Holst.), For Pleasure (Han.), Mr Blue (kwpn), Diamant de Semilly, Lamm de Fetan, Quick Star, Allegreto, My Lord Carthago…
Notre engagement qualité
L’élevage du Theil a été agréé au titre la « Charte des Bonnes Pratiques en Elevage Equin ».
Extrait de l’article paru en avril 2009 dans la newsletter n°7 de Cheval Qualité France :
Pourquoi vous êtes vous engagé dans cette démarche ? Par analogie avec les démarches qualité mises en place dans les filières bovines qui ont largement fait leurs preuves depuis plusieurs années. Adhérer à la Chartre des Bonnes Pratiques d’Elevage Equin, c’est dire ce que l’on fait, faire ce que l’on dit et être en mesure de le justifier à tout moment.
Quel est l’intérêt pour les clients de cette charte de bonnes pratiques d’élevage ? La génétique, à laquelle les éleveurs et les cavaliers sont à juste titre attachés, n’explique que 30% de la performance sportive d’un cheval. Les 70% restants sont attribués à l’effet environnement qui recouvre en fait les conditions d’élevage et les conditions de valorisation du cheval à partir de l’âge de 4 ans.
Autrement dit, adhérer à la Charte des Bonnes Pratiques, c’est apporter un certain nombre de garanties au client sur les conditions d’élevage en matière de soins aux animaux, d’alimentation, d’élevage à l’herbe…
Il est important de souligner que la qualification est attribuée à l’élevage dans sa globalité et ne concerne donc pas le « produit cheval de sport ». Une seconde étape devrait permettre de mettre en place un signe officiel de qualité de type « Certification produit » pour un cheval de sport né et élevé en Normandie.
Le pâturage au cœur de l’alimentation des chevaux de sport
Extrait du témoignage publié en 2010 par le Réseau Economique de la Filière Equine :
Privilégier le pâturage « tournant » « Le découpage du parcellaire s’effectue en 4 lots composés de plusieurs parcelles, ce qui nous permet de pratiquer le pâturage tournant. L’association équins/bovins, nous amène à associer différentes catégories d’équins et de bovins. Le choix de ces catégories n’est pas réalisé au hasard : par exemple, nous associons à un lot de juments suitées mises à l’herbe au 1er avril, un lot de vaches allaitantes suitées ».
De cette façon, la valorisation de l’herbe est optimale : ce que les équins ne mangent pas, les bovins s’en chargent.
Evaluer les stocks d’herbe sur pied avant la mise à l’herbe. A l’élevage du Theil, la gestion du pâturage repose sur l’application de la méthode HerbolisR mise au point par Arvalis Institut du Végétal.
« Pour décider de la mise à l’herbe, nous utilisons un herbomètre. Les mesures de hauteur d’herbe permettent d’estimer la quantité d’herbe de la parcelle et de prévoir la durée du temps de séjour des animaux en fonction des animaux en fonction de leur besoins. En règle générale, les animaux sont mis à l’herbe quand il y a 10 à 15 jours d’avance de pâturage. « Le retour des lots sur les parcelles pâturées au printemps s’opère lorsqu’il y a 15 jours à 3 semaines d’avance de pâturage »
Au final, le chargement moyen est de 30-35 ares/UGB au printemps et atteint 55-60 ares/UGB en été ». L’alimentation est à base d’herbe pâturée seule sans complémentation du 15 avril au 15 octobre exception faite des 15 jours suivant le poulinage.
Priorité donnée au pâturage. Le foin est produit le plus souvent sur les parcelles éloignées du siège d’exploitation. La surface récoltée varie d’une année sur l’autre pour atteindre au maximum 9ha, aussi bien sur des prairies permanentes que sur des prairies temporaires à base de ray grass anglais associé à du trèfle blanc. La quantité de foin récolté varie selon les années de 40 à 55 tonnes. Le niveau élevé de chargement sur l’exploitation (2.2 UGB/Ha annuel), nous conduit à acheter l’équivalent de 100 t de foin par campagne pour couvrir les besoins hivernaux des animaux »
Le chargement corrigé pour tenir compte des achats de foin s’élève à 1.7 UGB/Ha.